8 octobre 2024 à 8h15 par Titouan GUIBERT
L'ex-ouragan Kirk s’apprête à frapper les côtes du grand Ouest avec des rafales et des pluies torrentielles
Mercredi 9 et jeudi 10 octobre, la tempête Kirk, issue de l'ex-ouragan ayant traversé l’Atlantique, va toucher l’ouest de la France. Des vents violents et des précipitations intenses sont attendus, notamment sur la Vendée, la Charente-Maritime, ou encore la Loire-Atlantique.
L'ex-ouragan Kirk, désormais une dépression extra-tropicale, devrait toucher la côte atlantique mercredi après-midi. Après avoir traversé le golfe de Gascogne, la tempête atterrira sur les côtes vendéennes en fin de journée, avec des vents violents et une pression atmosphérique relativement basse, oscillant entre 975 et 980 hectopascals.
Des rafales atteignant 130 km/h sur la façade atlantique
Les zones côtières de la Vendée seront particulièrement touchées, avec des rafales pouvant atteindre les 130 km/h. Dans les terres les vents pourraient dépasser les 100 km/h, voire 110 km/h selon certaines prévisions. L'ouest du pays étant en première ligne, des rafales importantes seront a envisager, en revanche, la Bretagne devraient être relativement épargnées par cet épisode.
Des pluies diluviennes sur le nord-ouest
Outre les vents violents, Kirk apportera des précipitations abondantes, en particulier sur le quart nord-ouest de la France. Dès mercredi, d'importantes pluies s'installeront, se déplaçant progressivement vers le nord-est durant la nuit. Dans certaines zones, notamment la Loire-Atlantique et la Vendée, les cumuls de précipitations pourraient dépasser les 50 mm et atteindre localement les 100 mm. Ces conditions augmentent le risque d'inondations, d'autant plus que les sols sont déjà saturés après les épisodes pluvieux récents.
Des risques de dégâts accrus
Bien que les caractéristiques de la tempête Kirk ne soient pas exceptionnelles pour cette saison, le contexte actuel rend la situation plus préoccupante. Avec des sols déjà saturés en eau et des arbres encore en feuilles, les risques de chutes d’arbres et d’inondations sont élevés. La vigilance est donc de mise pour les habitants des régions concernées, qui devront faire face à des conditions météorologiques particulièrement difficiles dans les prochaines 48 heures.