Publié : 21 avril 2016 à 11h31 par Simon Bouyer
Les TGV Nantes-Paris seront plus rapides à partir de l'été 2017
La SNCF a détaillé ce mardi les conséquences du lancement de la LGV Bretagne-Pays de la Loire le 2 juillet 2017. Les TGV mettront moins de temps pour relier Nantes à Paris. Et les trajets Nantes-Laval seront désormais plus rapides en train qu'en voiture.
A compter du 2 juillet 2017, jour de l’inauguration de la LGV Bretagne-Pays de la Loire, les voyageurs pourront effectuer un trajet Nantes-Paris en moins de 2h (1h56) pour les TGV sans arrêt (2h21 maximum pour les trajets à plusieurs arrêts). Cela représente 9 minutes de gagnées sur le temps de trajet initial. Ce gain de temps est dû notamment aux aménagements réalisés pour accueillir la « LGV » sur la ligne Le Mans-Rennes. Même si le trajet Nantes-Paris ne profite que sur 60 kilomètres de cette nouvelle Ligne à Grande Vitesse.
Il n'y aura pas plus de trains, mais les horaires seront aménagés. Les premiers TGV au départ de la gare de Nantes arriveront ainsi dès 7h20 à Montparnasse, 30 minutes plus tôt qu’aujourd’hui.
Nantes-Laval, la révolution !
Le grand changement concerne surtout les usagers de la ligne TER Nantes-Ancenis-Laval. Grâce à la construction de la « virgule de Sablé », un tronçon de 3.6 kilomètres, il ne sera plus nécessaire de passer par Le Mans pour rejoindre la préfecture de la Mayenne. Autre nouveauté : les rames TER vont bénéficier d’une innovation technologique et pourront circuler entre Sablé et Laval sur les rails de la LGV à… 200 km/h au lieu de 160 aujourd’hui. Une première mondiale pour des trains express régionaux. Le gain de temps est considérable : 40 minutes. Laval ne sera plus qu’à 1h35 de Nantes, au lieu de 2h15 actuellement. Le train devient ainsi plus rapide que la voiture (2h) sur cette liaison. 8 allers-retours sont prévus chaque jour de la semaine, avec des départs dès 6h du matin de Nantes.
Pour faire circuler ces TER sur une LGV, des adaptations techniques sont nécessaires sur 8 automotrices ZTER. Des adaptations financées par la Région des Pays de la Loire pour un coût global de 15,8 millions d’euros.
Stéphanie Dommange, directrice régionale SNCF Mobilités des Pays-de-la-Loire.