Endométriose : un plan pour une meilleure prise en charge et pour mieux diagnostiquer la maladie

Le gouvernement dévoile des mesures pour lutter contre l'endométriose, à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre cette maladie chronique gynécologique qui touche une femme sur 10. Objectif : mieux diagnostiquer la maladie et améliorer la prise en charge des patientes.

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Vendredi 28 mars 2025, c’est la journée mondiale de lutte contre l’endométriose. À cette occasion, le ministère de la Santé a annoncé plusieurs mesures pour améliorer la prise en charge et mieux diagnostiquer cette maladie gynécologique.

Catherine Vautrin, la ministre de la Santé, souhaite que chaque femme soit sensibilisée à l'endométriose au moins une fois dans sa scolarité. Pour ce faire, des partenariats doivent être passés entre les agences régionales de santé (ARS) et les rectorats. La première charte, pour mettre en place cette prévention, est signée vendredi 28 mars 2025 en Nouvelle-Aquitaine, en présence de la ministre de la Santé. Cette charte comporte aussi un renforcement de la formation des professionnels de santé, pour mieux accueillir les femmes une fois la maladie identifiée.

Des tests salivaires de dépistage

Un décret doit également être signé, début avril, pour rendre accessibles l'Endotest, des tests salivaires de dépistage, dans 20 hôpitaux supplémentaires. Ils sont déjà disponibles dans 98 établissements de santé en France, dont en Bretagne et dans les Pays de la Loire. Des centres chirurgicaux vont être également créés, labellisés, pour prendre en charge les endométrioses les plus sévères qui nécessitent une opération.

Pour rappel, l’endométriose est une maladie chronique qui touche près d’une femme sur 10 selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Les femmes atteintes d'endométriose souffrent de différents symptômes : douleur pendant les règles ou pendant les rapports sexuels, fatigue, problème de fertilité... Le délai moyen de diagnostic de la maladie est de 7 ans.