Publié : 18 mars 2025 à 18h30 par Titouan GUIBERT

Alerte info affaire du petit Émile : des traces de sang retrouvées sur une jardinière au Haut-Vernet

Un rebondissement majeur dans l’affaire Émile. Des traces de sang ont été détectées sur un bac à fleurs saisi devant l’église du Haut-Vernet. Les analyses en cours pourraient permettre de faire avancer l’enquête sur la mort du petit garçon, disparu en juillet 2023.

Un indice potentiellement crucial sur l'affaire du petit Émile

Crédit : DR

Selon BFMTV, une ou plusieurs traces de sang ont été retrouvées sur une jardinière placée devant l’église Saint-Martin, dans le hameau du Haut-Vernet. Cette pièce a été saisie la semaine dernière par les enquêteurs, qui poursuivent activement les investigations après la découverte des ossements de l’enfant. Pour l’heure, l’origine de ce sang reste inconnue : humaine ou animale, les analyses sont en cours à l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), à Pontoise.

Vers une identification ADN

Si le sang est d’origine humaine, les experts tenteront d’en extraire un profil ADN. L’objectif : croiser cette empreinte génétique avec celle retrouvée sur les restes d’Émile, afin de déterminer si ce sang lui appartient, ou s’il pourrait appartenir à une autre personne impliquée dans le drame. Cette piste pourrait offrir aux enquêteurs une nouvelle direction dans une affaire qui reste, à ce jour, sans cause de décès identifiée.

Retour sur une disparition tragique

Le petit Émile, âgé de 2 ans et demi, avait disparu le 8 juillet 2023, peu après son arrivée en vacances chez ses grands-parents maternels, dans leur maison secondaire du Haut-Vernet, un hameau des Alpes-de-Haute-Provence. Malgré des jours de battues menées par la population et les forces de l’ordre, l’enfant était resté introuvable pendant neuf mois.

C’est une promeneuse, fin mars 2024, qui a permis une avancée majeure : elle retrouve le crâne et des dents du petit Émile, dans une zone boisée située à 1,7 km du hameau. Sur place, les enquêteurs découvrent également des vêtements et un fragment d’os, sans toutefois pouvoir déterminer la cause du décès. Les investigations s’étaient intensifiées, mobilisant des experts en scènes de crime, des anthropologues et des chiens spécialisés dans la recherche de restes humains.

Une enquête toujours dans l’impasse

Malgré ces découvertes, le mystère demeure entier sur ce qui est arrivé au petit garçon. En février dernier, une messe d’obsèques émouvante avait réuni des centaines de personnes à la basilique de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, 19 mois jour pour jour après sa disparition. La famille espère que le sang retrouvé sur la jardinière puisse enfin mettre un peu de lumière sur cette affaire bouleversante.