Publié : 17 octobre 2016 à 6h23 par Valentin Esteve
Une pétition pour la création de postes au service des adolescents à l'hôpital de Nantes
Une mère dont la fille a été victime d'un accident en 2015 lance une pétition pour réclamer davantage de moyens au service des adolescents à l'hôpital de Nantes.
Sa fille avait été renversée par une voiture à Rezé en octobre 2015 à la sortie du collège. Depuis, c'est un véritable parcours du combattant pour cette mère et les autres membres de la famille. La maman explique sur la page de la pétition disponible sur le site change.org : dès le début, après plusieurs fracture, "aucune rééducation proposée ni envisagée sinon dix séances de kiné". La mère désespérée dénonce : "gestion de la douleur inexistante (alors qu'il y avait des spécialistes 2 étages plus bas), aucune prise en charge psychologique".
"PLUS DE PLACE DISPONIBLE"
"À l'hôpital au service des adolescents début juillet la chef de service nous annonce qu'une prise en charge avec deux demi-journées en hôpital de jour allait se mettre en place à la rentrée de septembre" explique-t-elle. Mais quelques semaines plus tard, le discours a changé. Le 15 septembre, la famille apprend qu'il n'y a plus de place disponible au service adolescent. On lui conseille d'écrire à l'administration de l'hôpital pour demander l'ouverture d'un nouveau poste.
DES SOUCIS FINANCIERS ET ADMINISTRATIFS
En parallèle, la mère de famille dénonce un "dossier assurance non traité à ce jour, du refus du procureur de la république de Nantes de prendre [la] plainte". Elle s'en prend également à la justice : "le vieux monsieur qui a renversé notre fille et a failli prendre la fuite a écopé de 150 euros d'amende et de trois mois de suspension de permis". La mère ajoute qu'"aucune enquête sur les circonstances de l'accident n'a été effectuée" et conclue "nous avons déjà eu deux amendes pour stationnement gênant près de l'hôpital".
PLUS DE 3 100 SIGNATAIRES LUNDI MATIN
Une pétition a donc été lancée pour réclamer davantage de moyens à l'hôpital de Nantes. Elle recueillait plus de 3 100 signatures lundi matin.