Publié : 12 mai 2015 à 0h00 par La rédaction
Sion-les-Mines : il égorge son chiot, qui lui avait fait perdre la caution de son logement
<p>Une association de protection animale compte porter plainte.</p>
NANTES, 11 mai 2015 (PressPepper) - Urgence Maltraitance Animale aannoncé lundi à PressPepper son intention de porter plainte pour "actes decruauté" contre un habitant de Sion-les-Mines qui aurait égorgé mercredison chiot de six mois, le jugeant responsable de la perte de la caution de sonlogement.
L'association de protection animale était en effet intervenue en urgence audomicile de l'intéressé, vers 23h, après avoir été alertée par une de sesamies. "Il lui avait fixé un ultimatum de deux heures pour trouver unadoptant, sans quoi il égorgeait le chien", rapporte Stéphanie, laprésidente d'Urgence Maltraitance Animale.
A l'arrivée des bénévoles de l'association dans le bourg de la petitecommune, l'homme - qui "sentait l'alcool" - avait malheureusement misses menaces à exécution. Retiré d'autorité à son maître et transporté dans unétat critique auprès d'un vétérinaire de Saint-Herblain, le chien - croiséentre un boxer et un berger malinois - est finalement mort vendredi, aulendemain d'une opération qui s'était pourtant plutôt "bien passée" (photo).
"Il a eu la tranchée sectionnée : son maître lui a enfoncé deux coupsde couteau dans la gorge", poursuit encore la présidente de l'association."Son amie nous a dit, en nous montrant des messages privés échangés surFacebook, qu'il avait déjà tenté de le tuer deux jours plus tôt en lui donnantde la mort-aux-rats."
"Cela fait quinze ans que j'interviens dans des associations deprotection animale, et des cas aussi graves se comptent sur les doigts d'unemain", se désole la présidente d'Urgence Maltraitance Animale, quirapporte son intervention à Sion-les-Mines sur la pageFacebook de l'association, photos insoutenables à l'appui.
Pour rappel, UrgenceMaltraitance Animale propose le plus souvent aux mauvaismaîtres - dénoncés par des proches ou des voisins - un retrait immédiat de leuranimal en échange d'un abandon des poursuites pénales./GF (PressPepper)
Crédit photo : Urgence Maltraitante animale
© 2014 PressPepper SARL - Tous droits réservés. Aucune des informationscontenues dans ce serveur ne peut être reproduite ou rediffusée sans leconsentement écrit et préalable de la SARL PressPepper. Tout contrevenants'expose aux sanctions prévues par les articles L 122-4 et L 335-3 du Code dela Propriété intellectuelle : jusqu'à deux ans d'emprisonnement et 150 000euros d'amende.