Publié : 14 janvier 2016 à 7h50 par Anthony MARSAIS
Le Landreau : ivre et mécontent d'avoir eu un accident, il frappe sa compagne
Enervé après une dispute et un accident alors qu'il conduisait ivre, il avait frappé la mère de son fils. Il a écopé ce mercredi de prison avec sursis.
Un manutentionnaire du Landreau a été condamné mercredi en comparution immédiate à quatre mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Nantes, pour avoir donné un coup de poing à sa campagne le 9 décembre dernier après qu'il ait eu un accident de la route sans gravité.
Le prévenu, âgé de 30 ans, sera en outre soumis à une mise à l'épreuve de deux ans, durant lesquels il aura obligation de se soigner et d'indemniser sa victime s'il ne veut pas voir sa peine avec sursis transformée en prison ferme.
Il aura également interdiction d'entrer en contact pendant cette période avec la victime, la mère de son fils de 1 an, à qui il devra verser 1.500 € de dommages et intérêts et 800 € pour ses frais de justice. Son permis de conduire a enfin été annulé par le tribunal correctionnel de Nantes, et il aura interdiction de le repasser avant neuf mois.
Le soir des faits, l'intéressé avait en effet mis sa voiture au fossé, alors qu'il roulait avec 2,5 g d'alcool dans le sang après avoir passé la soirée à boire "de la bière et de la vodka" chez des amis. Une "engueulade" avait alors éclaté avec son amie à son retour au domicile conjugal, ce qui l'avait "énervé" et l'avait conduit à frapper la jeune femme.
L'enquête a toutefois permis d'établir que l'intéressée était victime de violences conjugales depuis le début de leur relation, il y a cinq ans. Elle avait par exemple été "frappée contre le mur", puis "soulevée" en étant "prise par la gorge", lors d'une précédente dispute. Après avoir observé une pause au début de sa grossesse, les violences avaient repris alors qu'elle était enceinte de sept mois, quand elle avait reçu "un coup de poing dans la lèvre".
Depuis les derniers faits, cette aide-comptable intérimaire à Vertou a déménagé dans la région de Saumur (Maine-et-Loire) pour se ressourcer auprès de ses parents avec son petit garçon.
A l'audience, le prévenu a reconnu ses violences, tout en estimant que sa désormais ex-compagne "exagère". "Elle laissait traîner la vaisselle, ne fermait pas la porte du frigo...", a-t-il également ajouté, pour tenter d'expliquer ses colères.
"L'alcool, c'est votre deuxième compagne", lui fait néanmoins remarquer le président de la chambre des comparutions immédiates. "Au niveau de l'alcool, je n'ai pas de limites", confirme sans détours l'intéressé. Depuis les faits, il a mis en place un "traitement médicamenteux" pour soigner son addiction./GF (PressPepper)
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