Publié : 28 novembre 2014 à 0h00 par La rédaction
Condamné après une main aux fesses sur une cliente du Super U de la Chapelle Basse Mer
L'homme, âgé de 65 ans, n'explique pas son geste.
NANTES, 27 novembre 2014 (PressPepper) - Un habitant de Soulvache (Loire-Atlantique)a été condamné jeudi soir à 100 jours-amende à 6 �?� par le tribunalcorrectionnel de Nantes, pour une "agression sexuelle" commise le 24mars dernier sur une cliente du Super U de La Chapelle-Basse-Mer, dans leVignoble nantais.
D. M., 65 ans, aura donc un peu plus de trois mois pour régler ses 600 �?�d'amende, faute de quoi il passera le nombre de jours non payés derrière lesbarreaux d'une prison. Son nom n'a toutefois pas été inscrit au fichier desdélinquants sexuels, comme l'avait réclamé le substitut du procureur de laRépublique, qui avait requis à son encontre comme peine principale quatre moisde prison avec sursis et mise à l'épreuve.
Le jour des faits, ce sexagénaire avait en effet subitement mis la main auxfesses de C. L., alors que cette jeune femme de 25 ans cherchait du jambon dansles rayons en présence de son enfant de 13 mois... Celle-ci avait également eule sentiment d'avoir ensuite été suivie jusqu'aux caisses du magasin parl'intéressé.
A l'audience, cet ancien secrétaire de mairie - aujourd'hui à la retraite -s'est montré incapable d'expliquer son "coup de folie". "Jeregrette très profondément mon geste, j'y pense tous les jours", a-t-ilsimplement dit.
"PAS DU TOUT DU GENRE TRIVIAL"
"Vous étiez accompagné par le gendre d'un ami, qui dit que vous parleztoujours de cul, même devant les enfants... Il ne vous présente pas, en touscas, comme le parfait gentleman", relève toutefois le président dutribunal correctionnel de Nantes. "Je ne suis pas du tout du genretrivial", se défend le prévenu. "Vous savez, moi, je faisais partiede Mai 68, de la libération de la femme... Tout cela ne me ressemble vraimentpas."
Père de trois filles de 9 à 17 ans, D.M. - qui a déjà été hospitalisé àplusieurs reprises en psychiatrie - était toutefois ce jour-là sous l'emprisede ses médicaments. "Même les gendarmes ont dit qu'il semblait déconnectéde la réalité", insiste son avocate. "Après coup, il était tellementhonteux qu'il a déféqué sur lui."
Reste que l'homme n'est pas un inconnu de la justice : après une premièrecondamnation pour conduite en état d'ivresse à l'âge de 54 ans, il a été jugédepuis à trois reprises pour des "violences", que ce soit sur lesenfants de son ex-compagne ou bien à l'aide d'une faucille sur une personnequ'il accusait de le "harceler".
"Ce qui m'inquiète, ce n'est pas la gravité toute relative des faits,mais la récurrence des passages à l'acte", observe le procureur, quivoulait que sa peine de prison avec sursis et mise à l'épreuve soit assortied'une obligation de soins et d'une interdiction de paraître dans le Super U deLa Chapelle-Basse-Mer./GF (PressPepper)
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