15 janvier 2016 à 9h17 par Anthony MARSAIS

Clisson : il avait escroqué 28 vendeurs sur Le Bon Coin en faisant 16.000 € de chèques en bois

Le « beau parleur » se faisait plaisir et assumait son mode de vie. Il avait même tenté de négocier le prix d'une voiture alors qu'il payait avec des chèques en bois.

RCA
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Un habitant de Clisson a écopé jeudi en son absence de huit mois de prison fermes, pour avoir ouvert en novembre 2012 un compte bancaire non approvisionné à l'agence LCL de Saint-Brévin-les-Pins... puis escroqué vingt-huit vendeurs sur Le Bon Coin en leur faisant 16.000 € de chèques en bois.

 

Le tribunal correctionnel de Nantes a également interdit à J.F., 30 ans, d'émettre le moindre chèque pendant trois ans. Il devra également rembourser un peu plus de 8.000 € aux huit victimes qui s'étaient constituées parties civiles.

 

L'escroc avait de cette manière acheté des voitures d'occasion, des ordinateurs portables, des appareils photo avec leurs objectifs, des smartphones ou encore des iPad. L'un des plaignants avait pourtant pris la précaution de faire une photocopie du chèque et de sa carte nationale d'identité... ce qui ne l'a pas empêché de se faire lui aussi avoir.

 

Le jeune homme - "au demeurant fort sympathique" selon un autre vendeur floué - avait ainsi fait des victimes à Nantes, Bouguenais, Thouaré-sur-Loire, La Chapelle-sur-Erdre, Paimboeuf, Pornic, Le Loroux-Bottereau, mais aussi à La Rochelle et Royan, Niort, Brest ou encore Pessac.

 

"Devant les gendarmes, il a dit qu'il s'agissait pour lui d'un mode de vie qu'il assumait", rapporte le président du tribunal correctionnel de Nantes, à la lecture des procès-verbaux d'audition. "C'est un beau parleur : il a réussi à faire baisser le prix de la Safrane de mon client en lui disant que la vie était dure et qu'il avait des enfants", confirme une avocate.

 

Les réquisitions du parquet ont été suivies presque à la lettre par le tribunal : le représentant du ministère public voulait simplement, en outre, priver J.F. de tous ses droits civiques pendant trois ans./GF (PressPepper)

 

 

 

 

 

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