Législatives 2024 : les priorités de Gauthier Bouchet, candidat du RN à Saint-Nazaire

Des "circonstances historiques". C'est ce qui a fini de convaincre Gauthier Bouchet de se présenter à nouveau aux élections législatives dans la huitième circonscription de Loire-Atlantique, sous l'étiquette Rassemblement national. Selon lui, la dissolution de l’Assemblée nationale offre une opportunité unique.

"Nous avons la possibilité de faire nommer notre chef Jordan Bardella Premier ministre (...) et obtenir une majorité parlementaire RN avec des alliés constructifs de droite", explique le n°1 du RN en Loire-Atlantique.

Pour le candidat, il y a trois priorités pour la prochaine législature: pouvoir d’achat, sécurité et identité. "Ce sont les trois piliers du Rassemblement National que je mettrai en avant dans cette courte campagne législative", au micro de RCA.

Concernant la réforme des retraites, G. Bouchet souhaite y revenir à moyen terme : "Ce n’est pas la priorité immédiate. Il y a des priorités en termes de correction de notre politique migratoire et de pouvoir d’achat", a-t-il précisé. Il critique la gestion actuelle de la crise migratoire par le gouvernement, affirmant que la situation est "insupportable" pour l’économie et le peuple français.

"Nous voulons réduire drastiquement les flux migratoires en France", a-t-il ajouté.

Des objectifs nationaux et régionaux concrets

Sur le plan environnemental, le candidat blâme l’approche du gouvernement qu’il décrit comme "une fausse écologie politique" et "punitive". Il conteste notamment la priorité donnée à l’énergie éolienne au détriment de l’énergie nucléaire. "La France a réalisé sa propre transition énergétique il y a déjà près d’un demi-siècle avec la transition électronucléaire du plan Messmer de 1973", a-t-il rappelé.

Pour la région de Saint-Nazaire, Gauthier Bouchet a des objectifs en matière d’emploi industriel. Il défend la pérennisation du site de la raffinerie pétrochimique de Donges. "« Il faut garantir que ce site ne ferme pas, que les emplois ne partent pas", a-t-il insisté, critiquant les alliés écologistes de son adversaire Matthias Tavel, qui, selon lui, souhaitent la fermeture de la raffinerie.

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