Publié : 2 juin 2015 à 0h00 par La rédaction

Un habitant de la Chapelle-Basse-Mer jugé pour sa huitième agression sexuelle !

<p>Cette fois, c'est une Nazairienne de 18 ans qui a été victime.</p>

Crédit : -

NANTES, 1er juin 2015 (PressPepper) - Deux ans de prison fermes et larévocation de six mois de prison qui lui avaient été infligés avec sursis en2010 ont été requis lundi contre un habitant de La Chapelle-Basse-Mer, quiétait jugé pour sa huitième agression sexuelle, commise sur une jeune nazairiennede 18 ans.

Le parquet a également demandé au tribunal correctionnel de Nantes deprononcer un suivi socio-judiciaire de cinq ans à l'encontre de cet employé debureau contractuel à la direction régionale de la Jeunesse et des Sports de 53ans, qui tient en parallèle une micro-entreprise dans l'événementiel. 

Ce pianiste amateur avait rencontré sa victime au printemps 2014, dans lehall de la gare de Nantes autour du piano mis en libre-service par la SNCF... Charline*,étudiante en communication, s'était alors vu promettre un stage de six semainesdans son entreprise, un stage indispensable à sa formation.

Le 28 avril 2014, le prévenu avait ainsi invité la jeune fille à déjeuner,avant de la conduire dans son moulin de La Chapelle-Basse-Mer, sous prétexted'aller y chercher des papiers. Il aurait ensuite fait délibérément rater ledernier train de la jeune femme, pour qu'elle ne puisse pas rentrer chez ellele soir-même, selon les enquêteurs.

PROSTREE TOUTE UNE NUIT DANS SA CHAMBRE

Alors qu'elle se brossait les dents, l'étudiante avait alors été"violemment serrée contre le lavabo" par son hôte, qui l'avaitensuite "plaquée au sol et tripotée". Ce dernier était finalementparti se coucher seul dans sa chambre, après que sa victime ait crié et se soitdébattue... Son portable étant déchargé, celle-ci était restée prostrée toutela nuit dans sa chambre, "roulée en boule" et "tétanisée",dans ce moulin isolé à la campagne.

"On ne voit pas à quel moment vous avez pu croire qu'elle consentait àavoir un rapport avec vous", fait remarquer le président du tribunalcorrectionnel de Nantes, qui doute même de la réalité du travail qu'il pouvaitlui proposer. "Au mieux, vous auriez pu lui proposer du travail dansl'événementiel que le week-end : en semaine, vous travaillez à la directionrégionale de la Jeunesse et des Sports..."

Ce "malade de la séduction" - qui dit avoir "extrêmementhonte" de ses agissements - affirme lui avoir entamé des soinspsychiatriques depuis sa dernière sortie de détention, en février 2013, aprèsune précédente condamnation à quatre ans de prison... qui ne l'avait donc pasempêché de récidiver à peine un an après.

"CASTRATION PARTIELLE" A L'ETUDE

Aujourd'hui, l'homme dit réfléchir à une "castration partielle"par un traitement médicamenteux, afin de maintenir malgré tout une "viesexuelle modérée" avec sa nouvelle compagne... de 28 ans. Il avaittoutefois déjà évoqué une castration chimique lors de sa précédentecondamnation, avant de finalement y renoncer.

"Cela fait plus d'un an que cette agression sexuelle a eu lieu, etelle n'arrive toujours pas à refaire surface... Elle a perdu le goût à lavie", souligne pour sa part l'avocate de Charline*. "Aujourd'hui, sagrand-mère dit même qu'elle n'est plus la petite-fille joyeuse, radieuse etouverte sur les autres qu'elle était auparavant."

"Après l'agression, elle est restée prostrée pendant cinq jours chezelle, sans rien dire à sa famille, puis a pris un vol sec pour l'Irlande, oùelle a erré pendant une semaine sans un sou en poche", relate encorel'avocate de l'étudiante nazairienne. "C'est finalement grâce à Facebookque sa mère a pu la retrouver."

Le tribunal correctionnel de Nantes, qui a mis son jugement en délibéré,rendra sa décision dans un mois environ./GF (PressPepper)

*Prénom d'emprunt

© 2014 PressPepper SARL - Tous droits réservés. Aucune des informationscontenues dans ce serveur ne peut être reproduite ou rediffusée sans leconsentement écrit et préalable de la SARL PressPepper. Tout contrevenants'expose aux sanctions prévues par les articles L 122-4 et L 335-3 du Code dela Propriété intellectuelle : jusqu'à deux ans d'emprisonnement et 150 000euros d'amende.


Retrouvez toute l'actu de la région et recevez les alertes infos de la rédactionen téléchargeant l'application mobile RCA