10 avril 2016 à 7h54 par Valentin Esteve

Manifestations : "L'État doit se donner les moyens de protéger Nantes" (Johanna Rolland)

La mairie de Nantes condamne les dégradations survenues samedi après-midi en marge d'un nouveau rassemblement anti-loi travail.

Crédit : - Mardi déjà, de sérieux incidents avaient éclaté lors d'une précédente manifestation

Ce n'était pas le premier rassemblement, et selon les syndicats, ce n'est pas le dernier non plus. Plusieurs milliers de personnes se sont mobilisées samedi après-midi dans les rues de Nantes pour dire "non" à la loi-travail portée par la ministre Myriam El Khomri. Un premier rassemblement a débuté à 13h sur la place du Bouffay et un second rassemblement à 14h sur l'Île de Nantes. Ces deux cortèges se sont ensuite rejoints dans l'hypercentre de la ville. 


 


C'est à ce moment-là que les premières tensions sont apparues. Forces de l'ordre et journalistes ont notamment été la cible de projectiles. Du mobilier urbain a également été détruit rue de Strasbourg et cours des 50 Otages.


 


En fin de journée, plusieurs centaines de personnes sont retournées place du Bouffay, afin de participer à la "Nuit Debout" nantaise. Pour l'occasion, des tentes avaient été installées :




 


Réaction de la mairie 


"Nantes a été le théâtre de violentes dégradations de la part d'individus dont le seul but est de casser" a déclaré Johanna Rolland, maire de Nantes. L'élue "demande à l'État de se donner tous les moyens pour empêcher ces débordements à répétition, pour protéger Nantes, en particulier le centre-ville, cible privilégiée de ces individus qui ne respectent ni les biens ni les personnes". Par ailleurs, le Carnaval de nuit, qui aurait dû s'élancer de l'Île Gloriette à 21h samedi soir a été reporté. "Les conditions n'étaient pas réunies pour que les nantais soient au rendez-vous de cette manifestation festive" selon la mairie.


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