17 juin 2016 à 6h44 par Anthony MARSAIS

Infarctus : l'institut du thorax du CHU de Nantes tire la sonnette d'alarme

Les personnes déjà victimes d’une crise cardiaque ne seraient pas toujours très prudentes avec leur santé.

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D’après une enquête Ipsos/Astra Zeneca, 60 % des patients de la région Pays de la Loire ayant déjà souffert d’un infarctus du myocarde ne craignent pas une récidive. Le constat est inquiétant puisque 20 % des patients font un événement cardiovasculaire dans les 3 ans qui suivent le premier infarctus. De nombreux patients ne suivraient pas les recommandations post-hospitalisation des spécialistes. 39 % d’entre eux n’auraient ainsi pas arrêté de fumer par exemple. Et 2 patients sur 10 arrêteraient carrément leur traitement !


 


Elément plus rassurant : 83 % des patients affirment faire plus attention à eux depuis l’événement.


Les conséquences d’un infarctus sur la vie quotidienne ne sont pas négligeables. 37 % des sondés déclarent moins bien dormir. 38 % ont une vie sexuelle moins épanouie et 34 % ont davantage peur de faire du sport.


 


La récidive de l’infarctus pourrait néanmoins le plus souvent être évitée grâce à une prise en charge sur le long terme qui repose principalement sur le contrôle strict des facteurs de risque cardiovasculaires, sur un traitement médicamenteux bien suivi et sur un accompagnement médical rigoureux. « Indiscutablement, un patient qui s’arrête de fumer, contrôle son diabète, son hypertension et son cholestérol éventuels, change ses habitudes alimentaires et reprend une activité physique a moins de risque de faire une récidive d’infarctus », note le professeur Patrice Guérin. Et d’ajouter : « Un patient qui va ne pas prendre son traitement médical est quant à lui plus à risque de faire un nouvel événement ».


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