Législatives 2024 : écologie, salaires... le projet de Matthias Tavel, candidat "Nouveau Front Populaire" à Saint-Nazaire

Matthias Tavel a annoncé sa candidature pour la deuxième fois consécutive aux élections législatives dans la 8ème circonscription de Loire-Atlantique (Saint-Nazaire et son agglomération, Savenay, Malville, La Chapelle-Launay). Son objectif : contrer les politiques du gouvernement actuel et de l'extrême droite, qu'il considère comme "deux dangers pour le pays".

"Nous devons résister, nous devons former une majorité populaire, écologique et sociale", explique-t-il avant de souligner qu'il "est de mon devoir de dire que je suis là face à la politique d'Emmanuel Macron et au projet du Rassemblement National".

Pour Saint-Nazaire, Matthias Tavel prévoit de continuer à promouvoir le développement des énergies renouvelables et une transformation plus écologique pour l'industrie locale. "Je continuerai à m'investir sur les sujets sur lesquels je travaille depuis deux ans, notamment la question du développement de l'éolien en mer. Il insiste sur une approche inclusive de cette transition écologique : "Il faut que cette transformation se fasse avec les salariés, par les salariés, pour les salariés, et pas contre eux".

Le député sortant souhaite également une politique industrielle "au service de l'écologie, de l'intérêt général et d'un partage juste des richesses".

Retraite, pouvoir d'achat : les prommesses de M. Tavel

En matière de politique sociale, Matthias Tavel est catégorique : "Si nous avons la majorité, nous abrogerons la réforme des retraites d'Emmanuel Macron". Il a également exprimé son engagement à "bloquer les prix des produits de première nécessité et notamment de l'électricité", afin de soulager les ménages et les entreprises.

Concernant la jeunesse et les quartiers populaires, l'ancien député de la circonscription compte sur leur soutien massif. "On compte beaucoup sur la jeunesse, on compte sur les quartiers populaires, on compte sur les salariés, les travailleurs", a-t-il insisté, en soulignant qu'"il faut que ceux qui travaillent, ceux qui n'ont que leur travail pour vivre, reprennent le pouvoir dans ce pays", a-t-il insisté.

Il appelle à une large mobilisation pour obtenir des droits tels que "la retraite à 60 ans, le blocage des prix, et la hausse des salaires", avant de conclure que "le pays n'appartient pas aux ultra-riches, aux actionnaires".

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