Hellfest : dialogue sous tension, mais constructif

Les critiques de Ben Barbaud, directeur du Hellfest, visaient notamment les coûts d’assainissement supportés par le festival. Ces charges, liées au traitement des eaux usées, s’élèvent à 200 000 € par an. L’agglo, qui a repris cette compétence en 2020, exige la mise en conformité des installations. Jean-Guy Cornu insiste sur la nécessité de respecter les normes tout en veillant à une gestion rigoureuse des fonds publics.

La Gardienne des ténèbres en suspens

Le projet de halle baptisée "Gardienne des ténèbres" est lui aussi freiné. Sur les 500 000 € prévus par l’agglo, les élus attendent des précisions. À ce jour, seuls un dessin et une esquisse du projet sont disponibles. Une étude, financée par plusieurs partenaires, est en cours pour déterminer la faisabilité et les besoins financiers. Sans conclusions concrètes, aucune décision ne sera prise.

Des tensions, mais pas de rupture

Malgré des échanges parfois vifs, Jean-Guy Cornu assure que le dialogue n’est pas rompu. Si Ben Barbaud se montre impatient, le président de l’agglo rappelle que les institutions ont leurs propres délais. « Travaillons dans la sérénité », a-t-il déclaré, tout en saluant l’importance du Hellfest pour le territoire.

Un festival stratégique pour le territoire

Le Hellfest, qui attire 60 000 festivaliers par jour, est un levier économique indéniable pour Clisson et ses environs. Jean-Guy Cornu reconnaît cet atout et se dit prêt à poursuivre les discussions pour accompagner les projets. Toutefois, il prône une approche réfléchie pour concilier ambitions et contraintes budgétaires.

Le Hellfest, un géant culturel, mais aussi un casse-tête administratif. Les prochaines semaines seront décisives pour définir les contours de son avenir à Clisson.

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