Centrale de Cordemais : une enquête publique démarre ce lundi

A vous de vous exprimer. A partir de ce lundi et jusqu'au 27 octobre, les Cordemaisiens et Cordemaisiennes sont invités à s'exprimer sur la reconversion de la centrale à charbon de Cordemais (Loire-Atlantique). Une étape essentielle face à un projet d'ampleur. En cas de feu vert, qui doit être donné par le préfet à l'automne, les travaux pourraient débuter au premier semestre de l'année prochaine.

"On a encore deux centrales à charbon qui tournent. On va complètement les convertir à la biomasse", a martelé le président de la République Emmanuel Macron hier sur TF1 et France 2.

La biomasse, ce sont des matières végétales ou animales qui peuvent devenir une source d'énergie. Cette phrase d'Emmanuel Macron n'est pas une annonce car un projet est déjà en cours concernant la centrale de Cordemais. 

Des "blacks pellets" à la place du charbon

Le projet, appelé "Ecocombust 2" ou "Paprec Energy form Waste", veut faire passer la polluante centrale électrique à charbon en usine de fabrication de "black pellets"'. Il s'agit d'un biocarburant à base de résidus de bois d'ameublements. La société Paprec porte le projet avec comme objectif une production de 160.000 tonnes par an.

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Une mise en service prévue pour 2026

Cette consultation est obligatoire puisque ce projet est soumis à une autorisation "au titre des installations classées pour la protection de l’environnement." Pour pouvoir se prononcer, l'ensemble des informations sont disponibles en mairie et sur internet. Les personnes peuvent faire leur remarque en mairie sur un registre, par formulaire de contact, par mail ou par courrier.

La première mouture du projet "Ecocombust 1" avait déjà reçu un avis favorable. Mais depuis EDF et Suez se sont désengagés au projet de Paprec et le lieu de l'usine a été décalé. Les différents acteurs sont confiants quant à l'obtention du feu vert pour le projet. La mise en service de l'usine est prévue pour 2026.

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