10h03 par Titouan GUIBERT
Chasse aux stationnements impayés à Nantes avec le dispositif des voitures radar
Depuis début septembre, trois voitures équipées de caméras sillonnent les rues de Nantes pour contrôler le stationnement. Ces nouvelles voitures radar, munies de technologies de pointe, visent à mieux réguler les places de parking en ville. Un dispositif déjà bien rodé qui soulève des questions sur son efficacité par rapport aux méthodes traditionnelles.
Voiture radar sur Nantes
Crédit : image illustration
Depuis le 2 septembre, trois voitures radar parcourent quotidiennement les rues de Nantes. Ces véhicules, reconnaissables par les quatre caméras installées sur leur toit, enregistrent les plaques d'immatriculation des voitures garées. Leur mission : vérifier si le paiement du stationnement a bien été effectué. Les données collectées sont ensuite envoyées à un centre de traitement, où elles sont analysées pour identifier les infractions.
Un système efficace
Capables de traiter environ 500 plaques à l'heure, ces voitures radar enregistrent en temps réel les informations sur une tablette embarquée. Pour les résidents abonnés, leurs plaques d’immatriculation sont déjà enregistrées dans le système, ce qui facilite le contrôle. Un délai de quelques minutes est toutefois accordé aux automobilistes pour régulariser leur situation via un horodateur ou une application mobile comme PayByPhone.
Que faire en cas d'erreur ?
Si une erreur survient, un service est disponible pour contester une amende. Jusqu’à présent, les agents présents à bord des voitures radar rapportent un accueil relativement neutre de la part des habitants.
Les voitures radar ne peuvent pas couvrir toutes les rues de Nantes en raison de l’étroitesse de certaines voies. Pour ces zones, un agent appelé le "rondier", circulant à scooter, prend le relais en effectuant les contrôles de manière plus traditionnelle. Ainsi, le dispositif reste flexible pour s'adapter aux différents quartiers de la ville.
Des amendes dissuasives
À Nantes, ne pas payer son stationnement peut coûter cher. Dans l’hyper-centre, une amende pour non-paiement s’élève à 50 euros, tandis que dans la seconde couronne, elle est de 40 euros. Un montant dissuasif qui pousse les autorités à recommander vivement de régler son stationnement pour éviter toute mauvaise surprise.